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Les jeunes face à la malhonnêteté!

[Arnaque aux préapprentissages]

Syna s'insurge contre l'augmentation démesurée de faux contrats de préapprentissage et demande aux employeurs une once d'honnêteté, ainsi qu'une intervention rapide des autorités !

 Vous êtes employeur et vous voulez embaucher des personnes à bas coûts, l'administratif vous dérange et les droits des jeunes ne sont qu'une perte de temps pour vous ? Alors n'hésitez plus, et faites de faux contrats de préapprentissage !

Les syndicats veillent au respect des règles en matière de droit du travail. Il est normalement soutenu par le Service Public de l'Emploi (SPE) et l'inspectorat du travail. A Fribourg, l'inspectorat est pratiquement inexistant aux vues du nombre d'inspecteurs·trices.

 Depuis quelques temps, le syndicat Syna accuse réception de beaucoup de cas similaires liés aux préapprentissages. Les employeurs font croire à un préapprentissage et proposent un contrat de travail classique qui n'est pas cosigné par le service de la formation professionnelle (SFP). Les jeunes, par leur âge, manquent de discernement pour se rendre compte de la supercherie et les parents qui souvent ont envie de régler la problématique de la formation de leurs jeunes rapidement ne font pas assez de contrôles eux-mêmes. Les employeurs, en particulier des cabinets médicaux ou dentaires, profitent de lacunes juridiques et du manque de contrôle pour embaucher des assistant·e·s dentaires ou médicaux·ales à bas prix. En moyenne, ces personnes dont les tâches sont strictement identiques à un·e assistant·e classique, sont payé·e·s entre 500 CHF et 1200 CHF par mois, soit moins de la moitié d'un salaire ordinaire. Nous encourageons les parents à être vigilants et à demander que le contrat de préapprentissage soit cosigné par le service de la formation professionnelle.

Nous demandons au Conseil d'État, en particulier à Monsieur Olivier Curty, de la Direction de l'économie et de l'emploi (DEE), de prendre position sur ce sujet et de faire intervenir des inspecteurs dans tous les cabinets médicaux et médico-dentaires pour s'assurer du bon respect des règles en matière de protection de la jeunesse et de la formation professionnelle.

Par ailleurs, nous allons proposer une motion au Grand Conseil pour qu'un meilleur contrôle soit effectué et qu'il y ait des règles strictes pour permettre à l'employeur de faire des contrats de ce type.

Nous demandons également des contrôles plus fréquents et par conséquent une augmentation du nombre d'inspecteurs·trices pour le canton de Fribourg qui est totalement insuffisant à l'heure actuelle face au travail considérable qui les attends.

Nous encourageons également les entreprises à se régulariser rapidement face à ce problème. Tout cas sera dénoncé aux autorités compétentes et des poursuites prud'hommales et/ou pénales seront entreprises en cas de non-respect.
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