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1er mai à Fribourg

Lieu & horaire

Place Georges Python, de 16h à 21h. 

Restauration sur place.

Flyers à télécharger

Vous pouvez télécharger le flyer officiel bilingue ici:

Nom du fichier : 1er-mai-201_20180425-091916_1
Taille du fichier : 442 kb
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CCT, Construction, retraites, service public : tant de raisons de se battre!

Pour une CCT CFF forte

CCT CFF, une CCT modèle, une CCT dont s'inspire la plupart des Entreprises de Transport Concessionnaires. Dès lors, cette CCT doit garder sa valeur étalon. Elle doit intégrer une protection contre les dangers de la digitalisation. Pour affronter cette nouvelle révolution, il est impératif que ces changements se fassent avec le personnel et non contre le personnel. C'est pourquoi nous nous engageons avec force et conviction pour ce renouvellement. Unissons toutes nos forces, toutes fédérations, toutes sous-fédérations, et tous militants. Alors tous unis, tous solidaires sur la place Georges Python. Allumons les moteurs car il faudra être prêts à se mobiliser pour une CCT protectrice.


Bâtiment, luttons pour nos droits !

Les travailleurs du bâtiment se mobilisent pour une augmentation de leurs salaires contre le dumping salarial et social, et pour défendre leur retraite à 60 ans.

Le secteur de la construction a vu ses dernières années une augmentation considérable du volume du travail effectué. Par ailleurs, les entreprises engrangent des bénéfices globaux considérables alors que les salaires n'ont pas été améliorés depuis 4 ans.

La sous-traitance fait rage ! Bon nombre d'entreprises stables sous-traitent des travaux. Ceci a pour conséquence un dumping sur les conditions de travail et une pression sur tous les salariés. Ladite pression se traduit par une augmentation des accidents et des rythmes toujours plus fous.

En ce qui concerne la retraite à 60 ans, les employeurs ne veulent pas faire les petites adaptations nécessaires. Ils souhaitent augmenter l'âge de la retraite, ce que les travailleurs du bâtiment n'accepteront jamais.

La convention collective du bâtiment est l'un des piliers du tissu conventionnel de ce pays et la référence pour les conditions de travail.

Aujourd'hui plus que jamais, la volonté des employeurs la met en péril. Les travailleurs du bâtiment lutteront pour leur droit et pour leur convention collective. Ils lutterons pour des améliorations salariales contre les abus et pour un système de retraite à 60 ans solide.


Secteur public: pas touche à nos retraites !

Les retraites des 18'000 employé-e-s de la fonction publique fribourgeoise sont menacées. Une révision de la Loi sur la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat de Fribourg (CPPEF) est en cours de préparation. Le Conseil d'Etat souhaite passer de la primauté des prestations (= rente fixée en fonction du salaire) à la primauté des cotisations (= rente fixée en fonction des cotisations accumulées), ce qui se traduira par une diminution généralisée des rentes de retraite. Par ailleurs, une augmentation de l'âge de la retraite est envisagée. Pourtant, la situation financière de la CPPEF est excellente, et l'Etat de Fribourg dispose d'une fortune de plus de 1 milliard de francs. Après plusieurs années de coupes salariales injustifiées, pas question de toucher aux conditions de retraite du personnel de l'Etat !


16h, ça suffit !

10 après le refus d'une extension des horaires d'ouverture du samedi par le peuple fribourgeois, le personnel de la vente est à nouveau menacé par cette même question sans pour autant qu'une amélioration des conditions de travail ne soit apparue.

Les temps de pause sont rarement respectés ; les dotations sont insuffisantes ; les temps de préparation ne sont ni comptés ni rémunérés. L'assurance perte de gain en cas de maladie n'est pas une généralité. Le travail sur appel se généralise. Les stages non rémunérés de plusieurs semaines sont monnaie courante. Les vendeuses doivent s'adapter à des horaires fractionnés, étalés sur 6 jours par semaines. Les heures de fermeture du soir ne correspondent ni aux heures de fermeture des accueils extra-scolaire ni à celles des crèches. Les salaires pour un équivalent plein temps ne permettent pas de vivre dignement et les inégalités d'une enseigne à l'autre restent une réalité.

Le commerce de détail suisse est soumis à une forte pression des nouveaux modes de consommation, des nouveaux besoins, et en particulier des besoins de diversification de l'offre. La branche doit faire face à un important changement structurel, mais répondre à la pression de la concurrence menée par les voisins en augmentant les horaires et en fragilisant d'avantage les conditions de travail est une mauvaise solution. Il est urgent de trouver une solution afin de stopper la précarisation des métiers de la vente en instaurant une bonne convention collective de travail. Sans amélioration notable des conditions de travail pour tous/tes les vendeurs et vendeuses, aucune extension des horaires d'ouverture du samedi ne doit être envisagée.


Rassemblement contre la sortie du personnel du HFR de la LPers

Le Conseil d’État va se déterminer sur le maintien de la Loi sur le personnel de l’État de Fribourg (LPers) pour le personnel de l'Hôpital fribourgeois (HFR), ou sa suppression et le passage à une Convention collective de travail (CCT).

Lors de l'élection au Conseil d’État, fin 2016, six des sept conseillers et conseillères d’État en place s'étaient déterminé-e-s en faveur du maintien de la LPers à l'HFR et ce maintien correspond au souhait du personnel. Une sortie de la LPers représenterait un pas décisif vers une privatisation de l'hôpital. Les associations membres de la FEDE, dont Syna, ne peuvent accepter une telle dérive, qui ouvrirait la porte à une remise en cause du statut de l'ensemble du personnel de l’État. On sait en effet que le Parlement veut réviser la loi qui régit le statut de tout le personnel.

L'abolition de la LPers ne poursuit qu'un seul but, diminuer la masse salariale et donc le salaire du personnel!

Par paresse, le Conseil d'administration de l'hôpital préférerait couper les salaires plutôt que de procéder à une analyse du fonctionnement de l'hôpital. Mais une sortie de la LPers ne résoudra rien des difficultés actuelles de l'hôpital: elle fragiliserait au contraire encore un peu plus l'institution.

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