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«Journée internationale de la femme: Syna était dans la rue!

À Neuchâtel, dans le Jura, à Genève ou encore à Nyon, Syna a affiché une présence forte dans la rue pour faire entendre la voix des femmes lors de la journée internationale de la femme du 8 mars.

Une loi sur l'égalité vieille de 27 ans et pourtant toujours encore autant de discrimination au travail. Alors que la publicité télévisuelle porte haut l'image des femmes (un jour cuisinière pour préparer les meilleures tartes du monde grâce à une marque reconnue, le lendemain, soignante pour étaler du baume à sa famille enrhumée ou encore décoratrice de son futur logement grâce à une grande maison de meubles, …), au travail, la place des femmes est jonchée d'obstacles. Manque de reconnaissance, menace de licenciement en cas de grossesse – voire licenciement au retour de maternité – blagues salaces, harcèlement sexuel sont toujours présents dans un marché de l'emploi qui, malgré la révision de la législation en 2020, ne parvient toujours pas à garantir l'égalité des salaires. Les femmes ne veulent pas être valorisées pour leur travail domestique, mais simplement pour leur travail pour la collectivité, pour l'économie. Et nous serons à nouveau dans la rue le 14 juin.

À Genève, cette journée a été aussi l'occasion pour Syna de mobiliser le public contre la motion Ettlin récemment adoptée par le parlement fédéral. Cette motion qui prévoit de supprimer le salaire minimum cantonal dans plusieurs secteurs, notamment dans l'hôtellerie-restauration, le nettoyage ou la coiffure, est une attaque inacceptable contre des secteurs majoritairement féminins et déjà précarisés. Lors de la distribution de tracts et des échanges, les membres de Syna ont appelé le public à soutenir le combat pour la préservation du salaire minimum genevois qui s'élève actuellement à 24 francs de l'heure. Pour ce faire, ils ont invité toutes et tous à signer la pétition «Touche pas à notre salaire minimum!» .

Indexation des salaires dans la fonction publique et parapublique

Une mobilisation qui fait tache d'huile puisqu'à Neuchâtel, alors que la fonction publique et parapublique a eu droit à 2% d'IPC, le secteur de la santé, soumis à la convention collective de travail CCT Santé 21 dont Syna est signataire, n'a eu droit qu'à 1%! Le GASS (Groupement des associations et syndicats de la santé du canton de Neuchâtel) revendique donc, au nom du personnel concerné, une égalité de traitement pour l'adaptation des salaires au renchérissement. Au travers de cette pétition, il demande au Grand Conseil et aux Conseil d'état neuchâtelois d'appliquer l'égalité de traitement entre le personnel de l'État et celui du secteur de la santé. L'IPC est réellement supérieur à 3%. Dès lors, demander un même régime entre les deux catégories de personnel n'est que Justice! Une motion populaire devrait également être lancée ce printemps. Pour soutenir cette action, tout un chacun peut signer la pétition qui se trouve en ligne jusqu'au 3 mai 2023. 

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